SMS SEEADLER

Sorti des chantiers navals de R Dunan & Co de Glascow en Ecosse en 1878, le Pass of Belmaha va avoir un étrange destin. Cet élégant trois-mâts appartient à la société Harris-Irby Cotton Company de Boston et navigue donc sous pavillon des USA.
Arraisonné en mer du Nord par le U-36, il convoyait sa cargaison de coton en Russie. Il avait été auparavant contrôlé par la Royal Navy et devait se rendre dans les Orcades afin d'être inspecté. Propriété de la Kriegsmarine, rebaptisé Seeadler (aigle des mers), il est camouflé en navire de commerce norvégien sous le nom d'Irma.
Armé de deux canons de 105, avec un moteur diésel auxiliaire, il prend la mer sous ses nouvelles couleurs le 21 décembre 1916. Son commandant, le Kapitänleutnant Felix von Luckner réussit à forcer le blocus anglais et vogue vers le Brésil. En deux mois, il réussit a couler neuf navires, en embarquant les prisonniers pour les relâcher à proximité du Brésil.


Le 19 avril 1917, il passe la cap Horn malgré la surveillance britannique et le mauvais temps. L'équipage, atteint de scorbut par manque de nourriture fraiche contraint von Luckner à faire une pose et à relâcher sur une île déserte. Une grave tempête provoquera l'échouage sur une île de la Polynésie française le 2 août 1917. Luckner ordonne de mettre le feu au Seeadler qui après 225 jours de navigation avait envoyé par le fond seize vapeurs.
Le capitaine avec une partie de son équipage tentera de rallier les Fidji mais sera finalement capturé. L'autre partie de l'équipage réussira à s'emparer d'un schooner français, le Lutèce, pour l'île de Pâques où elle sera internée par l'armée chilienne.

dimensions : longueur 83,50 m, largeur hors tout : 11,80, tirant d'eau 5,50 m.
déplacement : 1571 tonneaux
propulsion : trois voiles 2600 m2, un moteur diésel 900 CV une hélice.
vitesse : 9 noeuds
armement : 2 x 105
équipage : 64

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Encore une belle aventure Alex. Un sacré périple pour ce bâtiment, cette histoire devrait plaire à Gégé. C'est quand même curieux qu'un tel navire est fait autant de dégât! Comme quoi mes idées préconçus sur la marine à voile sont à revoir!