Un site de photos qui merite le detour

Bonjour,

Un site de photos qui mérite le détour.
Il s'agit de photos toutes prises juste après la guerre:
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Je vous en mets une, assez impressionnante. C'est en anglais mais tout le monde va comprendre :
German Wehrmacht General Anton Dostler is tied to a stake before his execution by a firing squad in a stockade in Aversa, Italy, on December 1, 1945. The General, Commander of the 75th Army Corps, was sentenced to death by an United States Military Commission in Rome for having ordered the shooting of 15 unarmed American prisoners of war, in La Spezia, Italy, on March 26, 1944. (AP Photo)

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Excellent lien merci!

Merci Daniel.

-Ces photos sont remarquables à tout point de vue: elles sont souvent très esthétiques si l'on peut employer ce terme qui peut sembler impudique pour tant de malheur, elles sont révélatrices de la situation de grand dénuement que cette catastrophe a entrainé et même d'un point de vue militaria elles apportent des éléments.

-Concernant celle présentée ici, c'est juste dommage qu'il n'y ait pas eu plus d'assassins à subir ce sort; un général qui ne peut pas être le dernier des crétin et qui en mars 1944 fait encore assassiné 15 prisonniers ne pouvait être qu'un fieffé nazi convaincu.

-La photo couleur du procès de Nuremberg rend cette scène curieusement contemporaine.

-J'apprends que les nazis avaient un stock incroyable d'armement chimique; c'est assez curieux qu'à la fin de la fin, bien qu'ayant englouti toutes ses forces, civils compris, après avoir donné l'ordre de noyer le métro qui abritait pourtant des réfugiés civils, le moustachu psychopathe n'ait pas ordonné de s'en servir.

-Le Heinkel He-162 rejoint les armes ''miraculeuses'' dont nous avons parlé dernièrement tout comme l'aile volante XB-35 qui est très probablement inspirée des travaux des frères Horten.

Bonjour,

GS.59 a écrit:

-J'apprends que les nazis avaient un stock incroyable d'armement chimique; c'est assez curieux qu'à la fin de la fin, bien qu'ayant englouti toutes ses forces, civils compris, après avoir donné l'ordre de noyer le métro qui abritait pourtant des réfugiés civils, le moustachu psychopathe n'ait pas ordonné de s'en servir.

Adolf Hitler n'a jamais voulu se servir d'armes chimiques car il savait que ceux d'en face en avait davantage et que le retour de flamme serait terrible.

Daniel Laurent a écrit:

Bonjour,

GS.59 a écrit:

-J'apprends que les nazis avaient un stock incroyable d'armement chimique; c'est assez curieux qu'à la fin de la fin, bien qu'ayant englouti toutes ses forces, civils compris, après avoir donné l'ordre de noyer le métro qui abritait pourtant des réfugiés civils, le moustachu psychopathe n'ait pas ordonné de s'en servir.

Adolf Hitler n'a jamais voulu se servir d'armes chimiques car il savait que ceux d'en face en avait davantage et que le retour de flamme serait terrible.

Pourquoi en fabriquer alors ?

Je viens de remarquer que l'aigle de poitrine et l'aigle de la casquette ont été retirés sur la tenue de l'officier nazi qui va se faire fusiller alors que les pattes d'épaules et de col sont restées; y a t-il une explication ?

L'aigle n'est pourtant pas le symbole des nazis.....

Gustite a écrit:

L'aigle n'est pourtant pas le symbole des nazis.....

Celui à roulette peut-être un peu quand même      

GS.59 a écrit:

Gustite a écrit:

L'aigle n'est pourtant pas le symbole des nazis.....

Celui à roulette peut-être un peu quand même      

Voila pourquoi ils les ont retirés   

Effectivement ils ont dénazifié le général mais pas dégradé, sans quoi sa responsabilité se serait évaporée avec son grade. La photo fait assez surréaliste, le temps arrêté sur ce moment particulier créé une atmosphère qui fait froid dans le dos.


Excellente photo de Onoda lors de sa reddition en ... 1974! La vie de cet homme dépasse, de loin, tous les scénarios chronique que j'ai pu lire à ce jour. Son uniforme rapiécé à l'extrême, témoigne de son long séjour dans la jungle, le katana lui est soigneusement enveloppé doit sans doute avoir plus fière allure.

Vous pouvez comparer sa dégaine avant de partir, sur mon avatar, aux côtés de son frère, posant comme jeune diplôme de l’école d'officiers, et trente ans de jungle plus tard ... Il a pris cher. (Il est debout sur mon avatar, son frère porte un insigne de pilote sur sa veste.)

GS.59 a écrit:

-Concernant celle présentée ici, c'est juste dommage qu'il n'y ait pas eu plus d'assassins à subir ce sort; un général qui ne peut pas être le dernier des crétin et qui en mars 1944 fait encore assassiné 15 prisonniers ne pouvait être qu'un fieffé nazi convaincu.

Bonjour,

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Si la thèse de la défense est vraie (et SEULEMENT dans ce cas), on peut difficilement reprocher à ce général d'avoir agi comme il l'a fait, les Alliés faisant la même chose (cf: l'exécution des agents allemands de désorganisation lors de l'offensive des Ardennes).

D'un point de vu juridique (mais c'est à confirmer par les spécialistes de la question), à cette époque les unités infiltrées en territoire ennemi ne portant pas l'uniforme n'étaient pas protégées par les conventions de Genève.

D'un point de vu moral, c'est tout autre chose, et bien sûr le meurtre de prisonniers est toujours condamnable. Cependant, je crois que malheureusement, dans ce cas, il n'y avait pas besoin d'être un nazi puisque (presque) toutes les Armées de l'époque avaient les mêmes pratiques.

Et vice versa, certains alliés ne devaient pas avoir leur conscience toute à fait tranquille.

Je pense en particulier à celui ci: I suppose if I had lost the war, I would have been tried as a war criminal. Fortunately, we were on the winning side.

– US General Curtis LeMay, commander of the 1945 Tokyo fire bombing operation.

Bonjour,

Hiroo Onoda a écrit:

Et vice versa, certains alliés ne devaient pas avoir leur conscience toute à fait tranquille.

Je pense en particulier à celui ci: I suppose if I had lost the war, I would have been tried as a war criminal. Fortunately, we were on the winning side.

– US General Curtis LeMay, commander of the 1945 Tokyo fire bombing operation.

Attention aux amalgames approximatif !
Si les soldats alliés ont commis des crimes de guerre, il s'agissait d'initiatives individuelles souvent punies par la hiérarchie.
Par contres, les crimes nazis et showa furent générés par des ordres venus de haut et conformes a la politique des Etats concernés.
La nuance est de taille !

Uniformes ou pas, troupes régulières ou pas, les officiers allemands avaient ordre d'exécuter tous les commandos depuis Dieppe en août 1942 et ce de façon tout à fait officielle comme en témoigne cette directive (déjà présentée ici)
Le sort des FFL, des Belges et Polonais Libres était généralement le même, l'Allemagne nazie ne les considérant pas comme des troupes régulières. Inutile de préciser que lorsque que des SOE ou des SAS se faisaient piqués, notamment avec des Résistants, ils étaient abattus indépendamment du port d'uniforme ou de leur nationalité. Des SAS français du 4th SAS ont même été jetés vivants dans une maison en feu.


Depuis longtemps nos ennemis se servent de méthodes de guerre contraires aux Conventions Internationales, particulièrement notoires est la conduite brutale et perfide des dénommés « commandos » qui, et ceci est formellement établi, sont en partie recrutés dans les rangs d’anciens criminels libérés dans les pays ennemis.
D’après les documents capturés, il ressort qu’ils reçoivent des ordres non seulement d’enchaîner leurs prisonniers sans défense, aussitôt qu’ils jugent que ces prisonniers deviennent une entrave ou peuvent être, dans l’un ou l’autre cas, un objet d’embarrassement. Pour finir, des ordres ont été trouvés qui montrent qu’en principe le massacre de prisonniers a été établi.
Pour cette raison il a été déjà été ordonné un addendum du rapport des Forces Armées (ordre de routine) du 7 octobre 1942, que dorénavant l’Allemagne aurait recours aux mêmes traitement envers les troupes britanniques de sabotage et leurs complices, c’est à dire qu’elles seront massacrées sans pitié par les Allemands dans les combats partout où elles seront rencontrées
En conséquence, j’ordonne, à partir de cette date, j’ordonne que tous les ennemis contactées par les troupes allemandes durant des expéditions dites de commandos, tant en Europe qu’en Afrique, qu’ils soient en uniforme réguliers de soldat ou qu’ils soient des agents des saboteurs, armés ou non, soient exterminés jusqu’aux derniers, au combat comme à la poursuite. Il importe peu qu’ils soient débarqués d’un navire ou qu’ils soient amenés par avions ou parachutés ; même si ces gredins, une fois repérés, décidaient de se constituer prisonniers en matière de principe, toute pitié devra leur être refusée. Dans tous et chaque cas de cette sorte, un rapport détaillé devra être fait au Quartier Général Souverain afin qu’il puisse être promulgué dans les ordres quotidiens des armées.
Si des individus faisant partie des commandos et employés comme agents secrets, saboteurs, etc. tombent entre les mains de la Wehrmacht, de n’importe quelle autre façon, c’est à dire par arrestations de police dans tout le territoire occupé par nous, ils seront immédiatement délivrés aux services de sécurité (Sicherheiterdienst) ; toute détention de prisonniers de cet acabit par des gardiens militaires, c’est à dire se trouvant dans des camps de prisonniers de guerre, même à titre temporaire, est strictement défendue.
Cet ordre n’est pas applicable s’il s’agit du traitement de soldats ennemis capturés ou qui se rendent au cours de batailles normales (attaques sur une grande échelle ou opérations importantes de débarquement par mer ou par air).
Cet ordre ne concerne pas non plus le personnel ennemi qui cherche à sauver sa vie après une bataille navale, ou qui atterrit par parachute après un combat aérien, et qui tomberait entre nos mains.
Pour la non-exécution de cet ordre, j’engagerai la responsabilité personnelle de tout commandant ou officier et ordonnerai sa comparution devant un conseil de guerre pour rendre compte : soit de la négligence qu’il aurait montrée en pareil cas dans l’accomplissement de ses devoirs en ne donnant pas les ordres nécessaires à la troupe sous son commandement, ou de la raison de la non-exécution des ordres indiqués plus haut.

Signé A.HITLER.3


(distribution)

Etat-Major des Armées…………………………………………………………...1
Commandement en chef du Ravitaillement et de la Réserve………… ….2
Commandement en Chef Norvège………………………………………….....3
Commandement en Chef Pays-Bas …..………………………………….  ….4
Commandement en Chef Sud-Est (Balkans)……….…………………….….5
Commandement en Chef Est (Front nord russe)…………………................6
Commandement en Chef Ukraine.…………………………………….…....….7
Commandement en Chef Ouest……………………………………...……..….8
Quartier Général 20è Armée…….……………………………..…………..…….9
Commandant des Troupes allemandes au Danemark………..…..………10
Commandant en chef sud ………………………………………………....…..11
Armée Panzer d’Afrique…………………………………………………...........12
Général allemand au Quartier Général Italien………………………...….… 13
Reichfüher S.S. et Chef de la Police allemande. Copie pour
Le Quartier Général de la Police de Sécurité……………………..  ……….16-17
Quartier Général souverain de la Police secrète…………………….…….18
Quartier Général souverain du Matériel…………………………….……….19
Quartier Général souverain de l’Armement…………………………………20
Quartier Général souverain de l’Etat-Major du Führer (Q)……………..…22
Copies Archives…………………………………………………………………23
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Daniel Laurent a écrit:

Bonjour,

Hiroo Onoda a écrit:

Et vice versa, certains alliés ne devaient pas avoir leur conscience toute à fait tranquille.

Je pense en particulier à celui ci: I suppose if I had lost the war, I would have been tried as a war criminal. Fortunately, we were on the winning side.

– US General Curtis LeMay, commander of the 1945 Tokyo fire bombing operation.

Attention aux amalgames approximatif !
Si les soldats alliés ont commis des crimes de guerre, il s'agissait d'initiatives individuelles souvent punies par la hiérarchie.
Par contres, les crimes nazis et showa furent générés par des ordres venus de haut et conformes a la politique des Etats concernés.
La nuance est de taille !

Je rajouterai :   états partis en guerre dans ce but tout à fait avoué et jamais dissimulé ni au peuple ni à l'armée; les discours de Goebbels, de Göring,  et bien-sûr ceux d'Hitler tout comme leurs écrits en commençant par Mein Kampf et en passant par les innombrables extraits parus dans la presse et lus à la radio en faisaient état régulièrement pour pas dire quotidiennement.

Salut les gars, ai-je besoin de préciser que je ne tentais pas le moins du monde de défendre ou de minimiser les crimes des totalitarisme?

J'attire simplement votre attention sur le fait qu'un crime de guerre peut être commis sous n'importe quel drapeau, c'est un devoir de le dénoncer, en particulier si les exécutant servent une démocratie.

Je ne crois pas en la loi du Talion, je ne pense pas que les américains auraient dû déporter tous les ressortissants allemands dans les grandes plaines ou en Alaska lors de leur entrée en guerre, pour être aussi inhumains que leurs ennemis nazis. Pourtant, ils l'ont fait aux citoyens d'origine nippone. Alors, racistes nos alliés les américains? Oh que oui, surtout à cette époque.

Je suis conscient que la fin justifie les moyens, mais doit on fermer les yeux sur nos propres crimes parce que le camps adverse a les mains pleines de sang? J'estime qu'il est préférable (nécessaire) de montrer l'exemple, même si c'est une vision extrêmement naïve j'en suis conscient.

Tout en restant indispensable et extrêmement positive, la participation américaine ne fut pas sans tâche, ils ont parfois eu la main un peu lourde, mais bon il faut battre le napalm quand il est chaud!
Je ne sais pas si il y avait une volonté de réduire certaines villes en cendres (à part les bombardements atomiques) ou si c’était la conséquence fâcheuse de l'extrême efficacité des bombes incendiaires.

On va pas refaire la guerre mais pour moi une victime reste une victime, qu'elle que soit la nationalité du bourreau.