Guerre en Méditerranée. 25 novembre : Torpillage du Barham

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Alors qu'il est de retour d'une mission de débarquement d'éléments de la Brandenburg au large d'Alexandrie pour une mission de sabotage (3e patrouille), l'U-331, un sous-marin de type VIIC, de la 23. Unterseebootsflottille basée à Salamine, commandé par l'Oberleutnant zur See Hans-Dietrich von Tiesenhausen , croise le cuirassé HMS Barham (classe Elizabeth) au nord de Sidi Barani, à 16H29 le 25 novembre. Le navire est touché à bâbord par trois torpilles lancées par l'U-331. L'explosion de la soute à munitions provoque une immense colonne de fumée noire et le chavirement entrainant la mort de 862 marins sur 1311 hommes d'équipage.
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Von Tiesenhausen se verra conférer la Ritterkreuz le 24 janvier 1942 et promu au grade de Käpitanleutnant au 1er janvier 1942.
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Quelle tristesse tous ses morts....
Les sous marins Allemands étaient redoutables. Heureusement que les alliés ont pu craquer les codes de communication et ainsi enrayer leur funeste mission...

Quelle hécatombe en effet.

Les nazis étaient bien préparés à cela par leur endoctrinement dès leur plus jeune age mais pour eux comme pour les Alliés, je me demande ce qui pouvait se passer dans l'esprit d'un marin ou d'un pilote ayant tué des dizaines, voire de centaines de soldats.

Comme à Mers el Kébir, un gâchis incommensurable. Un effet négatif dans les rapports Franco-anglais, à Vichy comme à Londres chez de Gaulle. Après, les navires étaient separés par des milles nautiques, différent de la ligne de front séparée de quelques dizaines de mètres par un no man's land.

Alexderome a écrit:

Comme à Mers el Kébir, un gâchis incommensurable. Un effet négatif dans les rapports Franco-anglais, à Vichy comme à Londres chez de Gaulle. Après, les navires étaient separés par des milles nautiques, différent de la ligne de front séparée de quelques dizaines de mètres par un no man's land.

En effet, le gros de la troupe était à quelques dizaines, centaines de mètres les face aux autres. Ils pouvaient souvent se dire ''c'était lui ou moi'' mais pour le pilote de bombardier ou le commandant d'un sous-marin, toutes nationalités confondues, cela devait demander un travail sur soi-même plutôt conséquent.