Le 28 janvier 1871 l’armistice met fin à la guerre.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Il sera en partie la cause de la Commune de Paris, une page de grands troubles et de violence interne.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]En tant que Messin je ne peux que souligner l’annexion de l’Alsace et la Moselle (et pas l’Alsace-Lorraine, les Vosges, la Meuse et la Meurthe ne sont pas annexés ; la Meurthe deviendra à partir du 7 septembre 1871 le Meurthe-et-Moselle selon le ‘’découpage’’ du Traité de Francfort.
Cette annexion a valu la fuite d’une grande partie de l’élite vers la Meurthe-et-Moselle et elle ne reviendra jamais. Revenue dans le giron de la France après 14-18, la Moselle ne pourra même pas espérer retrouver son niveau de vie d’avant la guerre de 1870, la France préférant se servir dans les mines de la Sarre occupée.
Une anecdote familiale pourra peut-être faire comprendre la douleur des Mosellans traités parfois encore aujourd’hui de ceux qu'on appelaient les B.oches de l’Est ou casques à boulons : les grand-père de mon beau-père montait tous les jours la colline de Elvange pour voir si l’armée française venait délivrer ses provinces abandonnées à l’ennemi…
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Cet armistice pose bien-sûr bien des questions sur la guerre elle-même, notamment quant à la conduite, la trahison de Bazaine.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Les traces de ce conflit sont nombreuses à Metz et les environs. Forts, cimetières, stèles, mais aussi et surtout les traces de la germanisation forcée de la ville et des populations.
Le quartier impérial par exemple avec ses bâtiments en grès rose qui s’oppose aux environs typiquement français et haussmanniens mais également les patronymes issus des mariages avec les colons allemands installés dans les territoires annexés.
Si vous passez dans le secteur, ne loupez pas le musée de Gravelotte qui a fait peau neuve et que j’ai présenté ici.
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En ces temps difficiles, il convient d'accorder notre mépris avec parcimonie, tant nombreux sont les nécessiteux.Citation de François René, vicomte de Chateaubriand