Il y eut des juifs parmi les premières Chemises Noires (CC.NN), certains seront nommés ministres comme le ministre des finances comme Guido Jung. Dès le départ, il n'y avait pas d'antisémitisme dans le mouvement fasciste, et en Italie, ils étaient parfaitement intégrés. Mussolini avait eu des maitresses juives. L'antisémitisme était véhiculés à travers des revues comme Diffesa della razza, revue soutenue par Farinacci, un hiérarque du régime, un dur, qui souhaitait l’alignement avec l'Allemagne nazie. Farinacci avait quand même une secrétaire juive, que pour rien il ne voulait se séparer. Probablement la revue était financée par les nazis eux-mêmes.
Dans le sud de la France, les militaires italiens refusèrent de livrer des juifs à la police de Vichy. Simone Veil ne fut déportée qu'après le départ des Italiens.
Le virage de 1938, en raison d'un rapprochement avec Hitler fit que le fascisme se mimétisa avec le nazisme, Achille Starace secrétaire du PNF encaserna les Italiens, faisant adopter le pas de l'oie. Les lois racistes commencèrent après que Farinacci constata qu'en Ethiopie les Italiens étaient trop proches des beautés locales, consternant pour un" peuple civilisateur ", puis les mesures se déplacèrent envers les Juifs. Le dossier d'Histomag relate le processus des lois antisémites. Comptant beaucoup d'exemptions (vétérans 1ère G.M, fascistes...), il était difficile de les mettre en oeuvre et la plupart des Italiens n’adhérèrent pas à ces mesures, fatigués de la prussianisation du pays par Starace qui détesté par Ciano, fut congédié par le Duce.
Bon, je n'en rajoute pas pour ne pas lasser et aussi pour vous réserver une surprise.
ALEX