Bonjour,
- Citation :
- nos problèmes de racisme envers les Nord-africains ne sont sans doute pas étrangers à cette période.
et vice versa.
Il se trouve que j'ai la chance de côtoyer via mes études des fonctionnaires du ministère des finances algérien qui viennent compléter leur formation en finances publiques et fiscalité en France, si pour beaucoup d'Algériens et de Français "c'est du passé", il ne faudrait pas se tromper. Le ressentiment antifrançais est très utilisé par le pouvoir algérien. Cela permet d'avoir un beaucoup émissaire facile lorsque les chiffres de leurs politiques intérieures sont en chute libre. Si ça ne marche plus beaucoup parmi les Algériens ayant fait des études supérieures, ça marche encore au sein des classes dites "populaires".
Quand on lit certains documents, le FLN a à peu près le même discours qu'un parti français du même nom (retirez juste le N)
Curieusement, j'ai l'impression que l'anniversaire de l'indépendance marque plus les Français que les Algériens. Je ne sais plus dans quel quotidien algérien j'avais lu cela, mais le nombre de manifestations pour ces événements étaient peu élevés en Algérie. Et surtout beaucoup d'Algériens ne supportent plus le système "mafieux" du FLN, ce qui expliquerait le désengouement.
PS: j'ai rarement entendu des choses plus violents sur le pouvoir algérien que celles venant de la bouche d'Algériens eux-mêmes. L'un deux m'avaient raconté un jour une blague algérienne,
un Français et un Algérien discute politique, le Français lui dit qu'en France, grâce à une technologie très avancée et une très bonne organisation, on connait les résultats d'un vote le soir-même de l'élection!
L'Algérien lui répond alors: "Pffff, nous sommes beaucoup plus en avance. Nous, les résultats, on les a six mois avant le vote"