Bonjour ,
Pour avoir étudié le sujet a fond , je souligne une petite erreur dans l'article sur le char B .
A la place de :
"Les 3 prototypes seront évacués en urgence en
juin 1940, mais le navire qui les évacuait vers l’Afrique
du Nord, le Médecin Principal Carvin, sera torpillé."
il faut lire que le Mécanicien Principal Carvin aura été coulé suite a un bombardement .
Le récit complet des évènements se trouve sur le forum ATF40 , que j'ai en grande partie rédigé :
http://atf40.forumculture.net/t233-le-b1-ter-envoye-par-le-fond
" Le 21 juin 1940, le Mécanicien Principal Carvin était au mouillage au large de l'entrée de la grande passe de la Gironde, en attente des ordres. Réquisitionné par le commandant de la Marine à Saint-Nazaire, j'avais embarqué dans ce port, un important matériel du cuirassé Jean Bart, comprenant notamment des pièces de 380 mm. Des instructions verbales m'enjoignent de suivre le cuirassé, dont le départ était imminent mais, par suite du temps brumeux et de la vitesse insuffisante, je ne pus exécuter ces ordres.
Ne recevant aucun ordre, et devant la menace constante d'avions ennemis survolant l'estuaire du fleuve, je décide, vers 13 h 30 d'appareiller. Alors que les dernières dispositions d'appareillage sont en cours, vers 14 heures, un groupe d'avions est signalé. A 14 h 05, un bimoteur allemand lance deux grosses bombes dont la première tombe sur l'arrière de la cale numéro 3 et la seconde explose en plein roof et le panneau machine, broyant un cylindre, avariant les chaudières et les tuyautages de vapeur. A son deuxième passage il mitraille le navire sur toute sa longueur, visant les servants des armes défensives.
Le premier lieutenant Raymond Chevrier et le matelot canonnier Friant sont horriblement brûlés par l'explosion de la première bombe.
Le chef mécanicien Prigent, le 4e mécanicien Thomas et le chauffeur Fadhel Saïd sont très gravement blessés par l'explosion de le 2e bombe alors que le 2e mécanicien Laleouse, le 3e mécanicien Boucheron, les chauffeurs Mohamed Notouf, Laurent Gonin et Ouahed Abdel sont moins gravement blessés.
Le chauffeur Saïd décède presque aussitôt; le chef mécanicien Prigent, le lieutenant Chevrier, le 4e mécanicien Thomas ne survivront que peu de jours à l'hôpital de Royan, où les blessés avaient été transportés par le patrouilleur Le Galopin."
Alain