couvre casque adrian

salut, une petite piece d' équipement française .
Le couvre casque pour adrian . ( cadeau de notre ami GS. un gros merci a lui)
selon GS, il est pratiquement impossible de déterminer si le couvre casque est de la 1ère G.M, 2e GM, ou apres !!
j ai donc fait une demande a des pros du casque, on verra bien les réponses.

Plus précisément, il est pratiquement impossible de différentier un couvre-casque Adrian en 4 parties (2e GM) d'un modèle gendarmerie pour 51.
Je me demande même s’il ne s’agit pas des mêmes avec un cordon plus récent.

J ai fait une petite recherche , pour me rendre compte
qu'il y a des models en deux parties et comme le mien en 4 parties.

donque 4 parties couture en forme de croix pour le M51


et 2 parties une couture de l'avant a l'arrière pour l adrian


Les premiers adrians fabriqués sont livrés en peinture bleue horizon brillante dite "couleur bleu clair, assortie à la nouvelle tenue" selon la notice du 2 juin 1915, et la coiffe de cuir est réalisée en une seule pièce de cuir noir avec 7 dents de loup. Certains disent que la jonction nuquière/visière sur les 1ers modèles est soudée et non rivetée. mais rien ne prouve cela, il y a effectivement beaucoup de 1ers modèles avec jonction soudée mais je pense que cela est dû à un fabricant précis et que ce n'est donc pas une spécifique a tous les adrians des 1eres fabrications.

mais on s'aperçoit sur le terrain que la peinture, trop brillante, reflète trop au soleil (defaut signalé des aout 1915 par les unités ayant perçu le casque), alors on décide d' adopter un couvre-casque réglementaire (en parallèle avec des fabrications artisanales), qui sera jugé peu pratique et rapidement abandonné. La toile du couvre casque peu aller du kaki, beige au bleu selon la provenance des toiles.
Le modèle officiel est confectionné dans une toile bleue identique à celle du couvre-képi, coupée en deux quartiers réunis par une couture médiane et serrée a la base par un lacet. Ce couvre-casque se décolore rapidement sous l'effet des intempéries, de la boue etc et on retrouve toutes formes de nuances de couleur. Une autre méthode de camouflage existe : celle de badigeonner de boue son casque, mais cela aggrave les risques d'inffection en cas de blessure. Lorsque la peinture matte fait son apparition, une note du 15 octobre 1916 stipule que ces deux moyens de camouflages sont désormais interdits.



quand pensez vous ?

Concernant les couvre-casque du second conflit mondial, ils sont décrits au BO du 27 juin 1929.
Ils existent en deux et en quatre parties et sont généralement fabriqués au sein du régiment (on dirait rigger made s'il s'agissait de matos US) dans de la toile de récupération comme des doublures de vêtements.
En 1939 apparaissent des modèles en 4 parties destinés aux patrouilleurs.
Un modèle réglementaire est commandé et sera livré (en petite quantité) en mai 40.
Le fait que cet accessoire soit fabriqué au sein de la troupe explique que les cachets et tampons de réception n’apparaissent jamais ou presque et seraient même suspects.
Les choses se compliquent lorsque l’on sait que la France, à la Libération, réutilise les stocks que les Germains ont parfois délaissés et qu’elle les utilisera également sur le nouveau théâtre d’opération qui couve, l’Indochine. Là, jusqu’en 1947 au moins , c’est le grand cirque dans l’équipement français (1947, car c’est la date du tout nouveau matériel modèle 47)
Le cirque continuera bien sûr bien au-delà de cette date, la France se servant de ses stocks pour cette guerre et la suivante, l’Algérie.
Certaines troupes métro et plus particulièrement la gendarmerie, reçoivent du matériel parfois devenu obsolètes sur le champ de bataille mais des gendarmes sont également envoyés dans les secteurs où la guerre fait rage et leurs casques bleus ne se prêtent pas vraiment au camouflage.
A partir de là, toutes les supputations sont possibles.

Ok merci GS,
voila une RE;

( C'est très difficile d'être certain d'avoir un authentique en main.

Néanmoins, le mle 51 est il me semble toujours en 4 parties, il s'adapte exactement à la coque (juste de quoi serrer le lacet). Le lacet est justement un lacet rond.

Pour le 26, souvent de fabrication artisanale (donc facile à imiter), il est plus souvent en 2 parties, pour le lacet s'est presque toujours un ruban plat. Il présente très souvent à l'arrière une fente, ce qui facilite sa mise en place.

Il me semble qu'il y avait déja un port sur le sujet.
En tout état de cause, le plus simple dans un premier temps est d'éliminer le CC Mle51 qui quand même assez facile à reconnaître. Ensuite original ou pas, y'a pas de truc, hormis sa provenance (et encore !) )

Il provient des greniers d'une caserne et j'en ai plusieurs de teintes différentes.

Bon bien.... tu as raison mon GS, il est difficile a prouver si c est
2e GM ou apres pour l'authenticité j ai pas de doute il vient de toi
Alors , si on tombe sur le sujet et que ces pertinent on se gène pas et postons .
a+
et encore merci GS.
thegate

C'est encore pire que cela Gaétan puisque l'on peut facilement se dire que si l'armée française avait quelques caisses de couvre-casque datant du second conflit mondial ou d'avant, elle les a redistibué, y compris en changeant au fil du temps le cordon de serrage.
Ce fut le cas d'un tas d'équipements que l'on retrouve jusqu'en Algérie, voire plus tard et je ne parle même pas du matériel 35, utilisé par l'armée d'occupation, puis par l'armée de libération et après.
J'avais par exemple un ensemble veste, salopette et gants de motocycliste IMPOSSIBLE à dater, tant et si bien que je l'ai vendu, dans le doute.