céfalonie et corfù voici une synthèse des documents que je possède
source wiki
"le massacre de Céphalonie est une tuerie sur l’île grecque de Céphalonie perpétrés par les Allemands à l’encontre des soldats italiens après le 8 septembre 1943, date à laquelle la signature de l’armistice italien fut rendu publique. La garnison de le l’île était confiée principalement à la division Acqui.
Après l’entrée en guerre de l’Italie en 1940 aux côtés de l’Allemagne, Mussolini opta pour l’expansion de la « glorieuse nation italienne » sans la péninsule balkanique. Son Objectif était de conquérir la Grèce pour s’assurer la domination économique et stratégique en Méditerranée et affronter ainsi l’ennemi britannique à armes égales. Pourtant, l’expédition en Grèce ne tourna pas à son avantage. L’armée grecque, plus habile et mieux préparée dans la guérilla d montagne, eu souvent l’avantage jusqu’à l’arrivée des troupes allemandes qui vinrent au secours de l’armée italienne, contraignant ainsi les Grecs à la reddition.
Les îles de Corfou, Zante et de Céphalonie étaient d’une grande importance stratégique car elles interdisaient l’accès à Patrasso et au golfe de Corinthe. C’est pourquoi les divisions des deux armées stationnaient sur ces îles, la plus tristement célèbre est la division Acqui, commandée par le général Antonio Gandin.
Jusque dans les premiers mois de 1943, la cohabitation entre les Italiens et les Allemands fut plutôt satisfaisante sur l’île. Les choses changèrent le 8 septembre quand le gouvernement Badoglio signa l’armistice. Les premières réactions de la division Acqui furent mêlées de stupeur et de joie, les soldats étaient conscients que la guerre se terminait pour eux. Toutefois, cette joie se transforma en peur quand, entre la nuit du 8 au 9 un radiogramme du général Vecchiarelli (le commandant en chef des troupes sur le territoire grec) annonça que les rapports italo-allemands n’étaient plus ceux que l’on a avec un partenaire et que l’ancien ami devait être considéré maintenant comme l’ennemi.
Le 9 septembre, la situation devient dramatique, un second télégramme, toujours de Vecchiarelli, qui exige que l’armée rende ses armes aux Allemands et de quitter ses postes avancés. Le général Gandin était ainsi dans une situation ambiguë : comment pouvait-il déposer les armes à ceux qui étaient considérés comme ennemis, et allant à l’encontre des décisions du gouvernement ? Il décida de temporiser et retira en premier lieu les troupes qui occupaient les avant-postes.
Le 10 septembre, les Allemands présentèrent aux troupes italiennes un ultimatum, leur imposant de consigner leurs armes sur la place centrale d’Argostoli devant toute la population, se qui signifiait une humiliation complète. Il est inutile de dire que la division Acqui, en apprenant les conditions de reddition, refusa catégoriquement l’ultimatum.
Le 11, les Allemands appelèrent au rapport le général Gandin pour lui exposer les nouvelles conditions et pour clarifier l’attitude des Italiens. Gandin devait choisir entre rester à disposition des Allemands, combattre les Allemands, rendre les armes. Le soir même, il convoqua une assemblée composée de soldats de la division avant de donner sa réponse aux Allemands. Pendant ce temps, ceux-ci désarmaient et faisaient prisonnier le personnel des batteries côtières qui de Lixuri, dans la péninsule de Palaki, contrôlaient la baie d’Argostoli.
Le 14 septembre, le général Gandin invita tous les soldats de la division à exprimer leur opinion sur les trois possibilités dont ils disposaient. La réponse fut unanime et quasi plébiscitaire : « Guerre à l’Allemand ! ». Au même moment arrivait de Rome un radiogramme qui invitait à prendre les armes contre l’ennemi. La division avait alors l’appui total du gouvernement. A 12h le général consigna au commandement allemand la réponse définitive : ainsi commença l’enfer de Céphalonie.
Le 15, les Allemands numériquement inférieurs, firent parvenir sur l’îles de nouveaux bataillons, appartenants à deux divisions : la 1ere GebirgsDivision Edelweiss et la 104e JaegerDivision aidées par la présence de l’aviation contre lesquelles les Italiens pouvaient seulement opposer le feu de quelques pièces de 20 mm et le tir antiaérien de l’unique groupe de 75/27 ainsi que quelques pièces d’artillerie de campagne. L’âpre et sanguinaire bataille se prolongea jusqu’au 22 septembre sous le feu ininterrompu des Stuka et des bombardements allemands qui décimèrent la division.
Malheureusement, la précédente décision prise par Gandin, abandonner les hauteurs du centre de l’île comme geste pacifique à l’égard des Allemands, se transforma en un crucial désavantage tactique, car de ces hauteurs les points de débarquement pouvaient être battus par le feu et entraver fortement les renforts allemands.
Le 22 septembre, le général Gandin décida de convoquer un nouveau conseil de guerre durant lequel on décida de se rendre aux Allemands. La nappe blanche, sur laquelle les officiers mangeaient tous les soirs, était hissée en signe de reddition sur le balcon de la maison qui était le siège du commandement tactique. Les soldats italiens qui avaient été capturés et prisonniers précédemment, furent fusillés sur l’ordre personnel de Hitler, qui considérait les Italiens comme des traîtres.
Les ratissages et les exécutions continuèrent toute la journée suivante causant la mort de 4500 soldats et 155 officiers ; le bilan devait encore augmenter. En fait, entre le 23 et le 28 septembre, les Allemands continuèrent leur opération de « nettoyage », tuant ainsi plus de 5000 soldats et 129 officiers dont le général Gandin. L’horrible crime accompli, il fallait faire disparaître toutes traces : à l’exception de quelques corps laissés sans sépulture, la plus grande partie des dépouilles furent brûlés et les restes jetés à la mer. Des 163 survivants, certains furent déportés en Allemagne ou en Russie, d’où la plupart ne revint jamais. Parmi les quelques évadés, il y eu l’héroïque aumônier militaire, le père Romualdo Formato, qui écrivit dans les années cinquante un livre intitulé « l’eccidio di Cefalonia » (le massacre de Céphalonie) ainsi que l’écrivain Luigi Silori.
Le ministère de la défense n’a jamais fait d’estimation des pertes. L’historien Rochat avance le chiffre de 6500 victimes, dont seulement 1300 tombés au combat, alors que Caruso ajoute les victimes des naufrages et arrive au chiffre de 9400 morts.
En souvenir à la division Acqui, un monument a été élevé à Vérone, et chaque année le 21 septembre, le massacre est commémoré en présence des autorités civiles et militaires. Le 1er mars 2001, le Président de la République Italienne Carlo Ciampi a visité Céphalonie, prononçant un discours soulignant « leur choix conscient fut le premier acte de résistance d’une Italie libérée du fascisme ». Le 25 avril 2007, le Président de la République Italienne Giorgio Napoletano dit « s’inspirer de son prédécesseur », a voulu fêter le 62e anniversaire de la libération aussi à Céphalonie. Plus qu’un hommage de forte valeur symbolique, c’est aussi la toute première fois que le souvenir du 25 avril (fête de la libération) est fêté par un Président de la République en charge en dehors du territoire national."
les Allemands ont lesté et jeté au large des côtes de Céphalonie des centaines de soldats italiens. Les responsabilités de Badoglio sont importantes mais la situation était tellement complexe et tordue que c'était inévitable. La "Acqui" a été sacrifiée sur l'autel de la "co-belligérance", mais l'attitude de certains officiers de la division a été très ambigüe et les polémiques ne cessent pas.
général Gandin commandant de la division acqui
En Juin 1943 , la division italienne Acqui, forte de 11 500 hommes et 525 officiers occuppe la totalité de l´île de Céphalonie .
Cette unité de l´armée italienne , placée sous le commandement du Général Antonio Gandin , aligne trois régiments d´infanterie
( 17ème,18ème ,et 317ème RI) ainsi que le 33ème régiment d´artillerie .
Le 25 Juillet 1943 , Mussolini est arrêté , le 8 septembre le maréchal Badoglio signe avec les Alliés un armistice qui sort théoriquement l´Italie du conflit .
Hitler ne veut pas reconnaître que l´Italie est desormais un pays neutre, craignant que l´Italie se range aux côté des alliés envisage de désarmer les forces militaires italiennes au plus vite , en occuppant la péninsule menacée par un débarquement allié .
Avant l´armisitce du 8 septembre Hitler a déja fait rentrer en Italie 17 divisions allemandes dont 3 panzerdivisions .
Les troupes italiennes sont placées dans une situation tragique ; se faire désarmer par les anciens alliés allemands ou résister avec le risque de représailles massives .
Le commandement allemand annonce que les unités Italiennes désarmées seront démobilisées et les hommes pourrons retourner à la vie civile .
C´est un piège pour éviter une résistance générale de l´armée italienne .
Les premiers soldats desarmés sont faits prisonniers de guerre .
Début septembre le général Antonio Gandin et ses 13 000 soldats sont opposés à 2 000 soldats allemands issus de 3 bataillons de montage . Même si Gandin dispose pour le moment d´une supériorité numérique les Allemands sont mieux équipés et peuvent compter sur leurs troupes en Grèce continentale plus de 300 000 hommes avec un appui aérien de près de 400 avions .
La division Acqui se voit dans l´optique de se faire desarmer .Mais dès le 10 septembre des officiers italiens craignant le pire et refusant de se rendre prennent contact avec la resistance grecque locale .
Le 11 septembre la résistance répand de nombreux tracts annonçant l´internement de la garnison italienne de l´île de Leucade malgrès la remise des armes aux Allemands .
De nombreux soldats et officiers italiens commençent à fraterniser avec les partisants grecs de Céphalonie . Le 12, les Allemands désarment des Italiens à Luxuri , à l´ouest de l´île, et se saisissent des canons de deux batteries du 33ème régiment d´artillerie sur la presqu´île de Paliki .
Des soldats Italiens refusant de se faire désarmern sont abbatus par les Allemands . Gandin , furieux exige que le commandement Allemand face arrêter l´envoi des renforts allemands sur l´île . Divers officiers et soldats italiens choqués par l´attitude Allemande menaçent Gandin de mort s´il accepte les exigences Allemandes .
Le 13 septembre au matin, sur l´ordre du capitaine Appollionio , trois batteries du 33ème régiment d´artillerie suivies de deux batteries de la marine ouvrent le feu sur des navires allemands de transport de troupe se dirigeant vers le port d´Argostoli .
Un Navire Allemand est coulé, l´autre , fortement endommagé, on brandit un drapeau blanc . Une quinzaine de soldats allemands ont été tués ou blessés .
Des partisants grecs, guidés par le capitaine Apollonio , s´emparent du PC du génie Allemand de l´île et tuent un officier .
Malgrès ces incidents le commandement allemand entreprend encore de négocier . IL cherche en vérité à gagner du temps, afin de faire débarquer dans l´île un maximum de troupes .
Le colonel Bush de la Luftwalfe propose au général Gandin que la division Acqui se retire au plus vitedans la partie sud-est de l´île, avec toutes ses armes .
Or entre temps , le général Lanz, commandant le 22ème corps allemands de montagne , rejoint la Céphalonie pour exiger le désarmement immédiat des troupes italiennes . N´ayant pas d´autre solution Gandin accepte les propositions allemandes .
La remise des armes se fera le 14 septembre à midi . Alors qu´une issue semble aboutir , le commandement italien de l´Italie du Sud , placé sous les ordres du maréchal Badoglio , donne l´ordre aux garnisons italiennes de Céphalonie , Corfou et autres îles de s´opposer à la remise des armes .
Le 14 septembre Gandin annonce au commandement allemand que la division Acqui ne remettra pas les armes . La réponse allemande ne se fait pas attendre .
Dès le 15 des bombardiers Stukas bombardent les positions italiennes . La bataille de Céphalonie commence . les Allemands disposent désormais dans l´île d´une dizaine de bataillons de montagne .
En fin de journée , deux bataillons italiens repoussent les Allemands sur Kardakata . La première phase de la bataille de Céphalonie se termine victorieusement pour les Italiens : deux bataillons allemands de montagne on été défaits , plusieurs débarquement de la Whermacht on été repoussés .
les Allemands se réorganisent en faisant débarquer de nouvelles troupes à Mitika et Akrotiri .
Les Italiens perdent 2 Jours à regrouper leurs forces . ILs ne se remettent en mouvement que le 17 .
Le 18 après une résistance héroique le premier bataillion du 317 RI est anéanti près du pont Mimoniko par les attaques aériennes allemandes . Le bataillon italien fort de 600 hommes compte 400 tués ! Hitler a donné l´odre de ne faire aucun prisonniers.
Le 21 Septembre 3 bataillons italiens sont anéantis . Deux bataillons italiens rescapés doivent s´opposer à une dizaine de bataillons ennemis appuyés par les blindés et l´aviation .
Le 22 devant Argostoli le 3ème bataillon du 17 RI livre à deux bataillons allemands un ultime combat qui se termine par la mort de 200 de ses soldats .
Le dernier bataillon lutte jusqu´à l´épuisement total des munition dans Argostoli même .
La bataille de Céphalonie ne peut que prendre fin .
En une semaine de comabt l´héroique division Acqui compte 1646 soldats tués . les Allemands déplorent 1 500 soldats tués, 19 avions abbatus et 17 navires coulés . La résistance italienne a été acharnée .
La capitulation des Italiens a pour épilogue un bain de sang qui se solde par le massacre
des prisonniers. A Saint-Théodore, tous les officiers y compris Gandon sont massacrés.
Se présentant face au peloton d´execution Gandin jette à ses pieds ses 2 décorations allemandes en lançant
:" Lâches, tirez et visez juste vive l´italie !"
Près de 30 000 prisonniers italiens sont entassés sur des pontons dans une zone minée et périssent victimes des explosions .
les Allemands massacrent encore à la mitrailleuse 5000 prisonniers.
En ajoutant les 1646 soldats et officiers morts au combat et les prisonniers massacrés il a eu 9646 victimes dans la division Acqui .
Cette division a été quasiment anéantie . Les rescapés de cet enfer se sont réfugiés dans les montagnes et grossissent les rangs des partisants grecs .
ILS participerons activement à la libération de l´île en septembre 1944 puis seront rapatriés en Italie en novembre de la même année .
La bataille de Céphalonie représente un des évènements militaire les plus tragiques de la Seconde Guerre mondiale .
Source : Histoires héroiques et extraordinaires de la seconde guerre mondiale . Livre écrit par Dominique Lormier
quelques sites
http://www.cefalonia.it/
http://it.wikipedia.org/wiki/33%C2%AA_Divisione_fanteria_%22Acqui%22
http://www.google.fr/search?client=safari&rls=en&q=divisione+acqui&ie=UTF-8&oe=UTF-8&redir_esc=&ei=nsvpTtm1CMmaOueRhKkI
http://www.divisioneacqui.com/
http://www.associazioneacqui.it/
http://www.isaremi.it/
http://www.hfmeyer.com/francais/publications/lagrece.html
http://www.carnialibera1944.it/resistenza/cefalonia_2.htm
http://www.robertozamboni.com/p/prova.html
http://www.buscoldo.it/personaggi.htm
http://potrebbeesseregiusto.blogspot.fr/2010/01/cefalonia-divisione-acqui.html
http://guerramondiale2.blogspot.fr/2011/02/l-eccidio-di-cefalonia.html