Comment se défendre contre des armes pas communes en 1740.

Bonjour,
dans un manuel d'escrime de 1740 par PJF Girard, contre les espadonneurs:


Et les fléaux:


Pour l'espadonneur il est en outre précisé de retirer à moitié son manteau et de mettre un mouchoir mouillé et un gant sans son chapeau (contre les coups de tranchants) et pour le fléau de "retirer son manteau car il est gènant".
Encore faut-il avoir le temps de le faire et que son adversaire soit compréhensif (ou niais!).
L'auteur regrette aussi que ce type d'arme soit employé!

Il parle aussi de pierres jetées à bout de bras:


Le manuel:
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k229941w/f2.image
Cordialement,
CG

Et ben dit donc, moi je préfère partir en courant

Pas question pour un noble de l'époque de fuir comme un couard devant un malandrin, voyons!

Très très intéressant. Ces planches sont-elles des copies ?

C'est assez amusant ces f au lieu des S, à la lecture on a l'impression que l'auteur a un gros feveu sur la langue.

C'est la bibliothèque Gallica de la BNF, des livres originaux scannés.
Jusqu'au XVIII° le s dans un mot s'écrit allongé, comme un f sans la barre milieu. Ce n'est généralement pas le cas des s en fin de mot.

Le fléau fut à l'origine d'armes dans d'autres civilisations également.

Le fameux nunchaku japonais serait lui aussi un fléau à riz détourné par les habitants d’Okinawa qui n’avaient pas le droit de posséder des armes.