Gustite Administrateur
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| Sujet: Corps expéditionnaire Canadienne Mar 1 Nov 2011 - 22:02 | |
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| Le Corps expéditionnaire canadien (CEC) est une armée formée par le Canada pour servir outre-mer pendant la PREMIÈRE GUERRE MONDIALE. En août 1914, le Canada offre à la Grande-Bretagne, qui accepte, d'envoyer un corps expéditionnaire d'abord fixé à 25 000 hommes. En fait, c'est un premier contingent de 31 000 hommes, dont bon nombre sont nés en Grande-Bretagne, qui s'embarquent pour l'Angleterre en octobre 1914. La taille de la force mobilisée augmente sans cesse. La première division canadienne se rend en France au début de 1915. Un corps canadien formé de deux divisions y est établi plus tard la même année, et le CEC atteint son plein effectif de quatre divisions en 1916. Une cinquième division est formée en Angleterre, mais, en raison des difficultés de renfort escomptées, seuls son groupe d'artillerie divisionnaire et certaines unités spéciales sont envoyés sur le théâtre des opérations.
Outre le Corps d'armée canadien, le CEC comprend la brigade de cavalerie canadienne, qui se bat aussi en France; les troupes ferroviaires canadiennes qui, en plus d'être actives sur le front occidental, servent d'unité de génie au Moyen-Orient; le Corps forestier canadien qui coupe du bois en Grande-Bretagne et en France; et des unités spéciales qui opèrent dans la région Caspienne, dans le nord de la Russie et dans l'est de la Sibérie.
Nous défendrons le précieux joyau de la Liberté
Le Corps expéditionnaire canadien est maintenu par enrôlement volontaire jusqu'à l'adoption, en 1917, de la Loi du SERVICE MILITAIRE qui introduit la conscription. Au total, 619 636 officiers et hommes serviront dans le CEC, dont 142 588 seront enrôlés en vertu de la Loi du service militaire; et 424 589 hommes se rendront outre-mer. En juillet 1918, le CEC atteint sa force maximale, avec 388 038 militaires de tous grades. Entre 1914 et 1920, les pertes, toutes causes confondues, seront de 59 544 militaires de tous grades (sauf les Canadiens qui périrent dans le Royal Flying Corps, le Royal Naval Air Service, la Royal Air Force et autres forces alliées).
Grenadiers du C.E.C. [Corps Expéditionnaire canadien] dans une tranchée à Armentières, en France.
Durant la guerre, le contrôle canadien sur le Corps expéditionnaire canadien s'accroît constamment car, au début, son statut est vague dans l'esprit des autorités militaires britanniques. Après l'établissement du MINISTÈRE DES FORCES ARMÉES OUTRE-MER canadien à Londres en 1916, la nature nationale du corps est pleinement établie. La formation des Canadiens en Angleterre devient une responsabilité entièrement canadienne.
La bataille de la crête de Vimy, 9-12 avril 1917
En 1917, un premier officier canadien, sir Arthur CURRIE, devient commandant du Corps canadien. En 1918, il est officiellement reconnu que l'organisation et l'administration internes de la force canadienne relèvent des autorités canadiennes, tandis que la direction des opérations sur le terrain demeure la compétence du commandant en chef britannique. À la fin de la guerre, le CEC, qui était perçu en 1914 comme un contingent colonial régi par la loi sur l'armée britannique, est devenu, dans les faits, une armée nationale canadienne.
Sergent du Fort Garry Horse, Corps expéditionnaire canadien, 1916.
Fantassin du Corps expéditionnaire canadien en France, en 1915-1916Durant les premières années de la guerre, les soldats du Corps expéditionnaire canadien portaient la tunique kaki du modèle canadien adopté en 1903. Les insignes sur la casquette et le col prenaient la forme d'une feuille d'érable. Le fusil canadien Ross armait les soldats. Cette arme était longue et pesante et ne fonctionnait pas bien lors qu'elle devenait sale ou mouillée. Une bonne partie de ces distinctions disparurent en 1916 quand le CEC fut doté de casques en fer, de fusils Lee-Enfield et d'uniformes selon le modèle britannique.
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Bilan Humain Comparée à l'effort total industriel et militaire fourni par les principaux belligérants, la contribution du Canada semble faible. Cependant, compte tenu de sa population, alors inférieure à huit millions, et de son expérience militaire, presque inexistante en 1914, l'effort qu'il a consenti est considérable. Il est de plus très coûteux humainement : 212 688 pertes au 11 novembre 1918, dont 53 216 morts et mourants dans l'armée de terre seulement. Ces chiffres disent l'immensité de l'effort, mais ils ne traduisent pas du tout le courage et l'abnégation consentis par les volontaires, qu'ils y soient restés ou qu'ils en soient revenus.
Divers sources internet
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_________________ Salutations amicales Didier «Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit: à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit.»NAPOLEON
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