Colt 1851 Navy, une copie ancienne.

Snakealx a écrit:

J'ai toujours pensé qu'un 1873 était en 4eme catégorie (post 1870)

Pour la région parisienne, je n'ai jamais entendu parler de différence avec nous, mais je n'y ai quasiment pas de contacts alors ça ne veut pas dire que ce n'est pas vrai.

Si l'on parle du Colt 73, il était en 8e en poudre noire (repro Uberti) mais a été surclassé en 4e puisque, comme je l'écrivais, il suffisait de faire la
modification similaire à celle faite à l'époque de la généralisation des étuis laiton, à savoir une modification du barillet et une modification du chien.
Note au passage que le 1873 français Chamelot-Delvigne est bien en 8e catégorie alors que si à l'origine il tirait des cartouches PN, en rechargement tu peux bel et bien utiliser des douilles de .44 modifiées et de la poudre vive.
Il est vrai que la munition d'époque ne traversait même pas une cuirasse prussienne comme en témoignent celles du musée de Gravelotte.

Voilà les 5 boites de cartouches en papier nitré calibre .36 reçues récemment:

Une 6° boite est en calibre .31 pour ma copie de Colt 1855 Roots.
C'est de la belle fabrication avec des boites dans le style de l'époque, seule la mention DMXXL Arsenal Product est la marque de celui qui confectionne ça.

On peut les acheter sur Delcampe (vendeur Domi XXL) pour un prix selon quantité de 0,5 à 1 € pièce.
Vu la qualité du travail et le temps passé à la fabrication, c'est un prix très honnète.
Les amorces sont comprises dans chaque boite et emballées dans une papillote de papier fin.
On peut comme je l'ai fait, commander un assortiment de calibres, de boites et de formes de balle.

Un tireur assidu aura tout de même avantage à les confectionner lui-même, c'est quand même plus pratique que la poudre en vrac ou même en tubes. C'est également plus historique car ce type de cartouche était largement diffusé à l'époque et bien plus utilisé que la poire à poudre.

Une autre pratique de l'époque consistait à préparer plusieurs barillets (illustrée par le granf Clint dans je ne sais plus quel film)

Lorsque tu charges tes chambres, compenses-tu avec de la semoule de couscous ?
Je le fais car il semblerait que la surpression occasionnée par une chambre à moitié vide c'est réellement dangereux.

Je ne mets pas de couscous et du reste je tire trrrèèès rarement. (Un barillet ou deux tous les 20/30 ans!)
Il suffit d'enfoncer à fond la balle, parfois le levier est trop court et il faut le faire à la baguette et au maillet.
Avec les charges compressées anciennement Paris-Sport c'était parfait et il m'en reste des années 70!

Avec les charges "de guerre" de l'époque ça n'arrivait pas, mais un Remington est plus approprié qu'un Colt à carcasse ouverte pour ça et les PN actuelles sont plus efficaces qu'à l'époque.

La surpression due à un vide dans une chambre ou dans un étui (43 Egyptien par exemple) est effectivement cause de problèmes pouvant aller jusqu'à un éclatement. Ce phénomène ne se produit qu'avec de la PN car les étuis modernes chargés en PSF ne sont jamais pleins à ras bord.

Pour un tir de précision, la balle ronde est conseillée. J'ai pris des ogivales car c'était le mle le plus répandu à l'époque.

A mon avis, la surpression dans une chambre incomplètement remplie n'est pas dangereuse avec les réplique moderne dont les aciers sont de qualité bien supérieure aux fabrications d'origine.

Par contre, le remplissage à la semoule permet de caler la balle au bord du canon et d'améliorer la précision.

L'utilisation de balles ogivales ne permet pas d'améliorer la précision car il est quasiment impossible de les chambrer parfaitement alignées avec l'axe du canon. Une balle sphérique se centre d'elle même à la prise de rayures.

J'ai rencontré des gens qui réalisaient leurs cartouches avec du papier à cigarette, cela semblait fonctionner.

Oui le papier à cigarette marche très bien, par contre il laisse un petit résidu.

Et voilà deux petits accessoires vite faits dans du vieux cuir:

Et le ceinturon alors