Gustite Administrateur
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| Sujet: 1er Bataillon de parachutiste Canadien Ven 16 Mar 2012 - 15:08 | |
| HistoriqueUnité mis sur pied le 1 juillet 1942 au Canada.L'escalade rapide des hostilités dans le Pacifique en 1941 et la pénétration des U-Boot dans le fleuve Saint-Laurent en 1942 démontrait qu'une invasion des forces Allemandes pouvaient être bien réelle.On a estimé qu'une unité mobile pourrait rapidement réagir à un tel événement , Inspiré par les succès des parachutistes anglais et allemands, le QG considère alors que le transport aérien de troupes pourrait grandement faciliter la défense des régions éloignées du pays, voire reprendre rapidement des points attaqués par les unités aéroportées de l'ennemi. M. Ralston, le ministre de la défense , accepte la création d'une unité aéroportées afin de protéger le pays avec l'approbation officielle donnée par Winston Churchill.C'est dans ce contexte que l'Armée canadienne constitue le 1er Bataillon canadien de parachutistes le 1er juillet 1942. Sur le modèle anglais, le bataillon se compose d'un quartier général, d'une compagnie de quartier général et de trois compagnies de fusiliers, soit 26 officiers et 590 hommes de tous rangs.En autre les compagnies suivante: A , B , C.EntrainementLes hommes sont formés et entrainés a Fort Benning au États-Unis et a Ringway en Grande-Bretagne pour les hommes déja transférés outre-mer.L'école Canadienne du camp Shilo est créée en 1943.Le premier appel de volontaires lancé aux hommes ayant déjà une formation de fantassin se montre décevant. Les soldats en entraînement craignent qu'une affectation dans les Parachutistes ne les limite à la défense territoriale.Un deuxième appel de volontaires parmi les forces dites actives, c'est-à-dire auprès de ceux qui ont signé pour aller combattre outre-mer, va changer cette image : la mystique des paras, l'élite des combattants, enflamme l'imagination de jeunes recrues attirées par l'aventure et les sensations fortes.Une formation de 4 semaines est nécéssaire pour préparer les paras Canadiens:Entraînement au saut à partir de la tour de 75 m à Fort Benning (Géorgie), 12 mars 1943 Première semaine | Vise d'abord à assurer la résistance physique et la discipline des candidats. | Deuxième semaine | Familiarisation avec l'équipement et les techniques de saut en parachute.Les exercices de saut commencent à partir d'une tour de 10 m. | Troisième semaine | Saut a partir de tours de 75 m de hauteur. | Quatrième semaine | Saut a partir d'un avions.Pour se qualifier, une recrue doit effectuer au moins cinq sauts. | Le 7 décembre 1942, 97 recrues, sous le commandement du Capitaine Beckett, quittent Fort Benning pour un entraînement supplémentaire à Fort Harrison (Montana). Ils constituent le noyau à partir duquel sera formé le 2e Bataillon canadien de parachutistes, un bataillon intégré par la suite à la First Special Service Force. Cette unité de choc canado-américaine est mieux connue sous le nom de Brigade du Diable (Devil's Brigade).à compter du 15 avril 1943, l'entraînement du 1er Bataillon se poursuit à Camp Shilo, où une tour de 75 m vient d'être complétée, semblable à celles de Fort Benning. La méthode d'entraînement reprend essentiellement celle des Américains et on tente de reproduire au mieux les conditions de combat que les parachutistes sont susceptibles de rencontrer. Malheureusement, la piste de décollage la plus proche se situe à Rivers qui se trouve à 64 km du camp. Pour chaque exercice de saut, les parachutistes devront d'abord parcourir toute cette distance.Tout en accomplissant la formation, les discussions étaient en cours avec l'Angleterre au sujet du déploiement de cette nouvelle unité.Le bataillon ferait partie de l'élément canadien au Royaume-Uni, mais sous le commandement de la 3ème brigade de parachutiste Britannique, de la 6ème Division Aéroportée , dirigé par le général de brigade James Hill.Les paras Canadiens arrivent en Angleterre en Juillet 1943. L'entraînement reprend de plus belle, cette fois aux Carter Barracks à Bulford, près de Salisbury.Au cours de l'année suivante, le bataillon s'exercer pour des opérations aéroportées spéciales afin de se familiariser avec le personnel , l'équipement , les méthodes britanniques , et les avions , qui sauter était différent de l'entrainement recue en Amérique.Cette entrainement incluait entre autre le saut avec un parachute au lieu de deux et par un trou dans le plancher au lieu d'une porte d'un C-47 Dakota employé par les Amériains. Sauts en masse des parachutistes du 1er Bataillon à partir d'avions Douglas Dakota. Salisbury Plain (Angleterre), 6 février 1944.. Pour satisfaire aux exigences du brigadier Hill, les parachutistes doivent se plier à un régime exigeant de courses à pied, de marches forcées, d'entraînement au tir et d'exercices de bataille. D'août à septembre 1943, ils courent 8 km à pied chaque matin. Chaque bataillon est soumis à un test qu'il doit réussir : marcher 80 km avec équipement en moins de 18 heures. Le 1er Bataillon canadien réussit cet exploit le 19 novembre 1943. Puis, de novembre 1943 à avril 1944, il entreprend une série de grands exercices de combat en vue de simuler le débarquement sur la côte française. Le 24 mai 1944, le Bataillon quitte Bulford pour être confiné au camp de transit de Down Ampney. Il est prêt pour le combat.[size=12][size=7][size=7]5 juin 1944. Quelques minutes avant le décollage, les équipes d'éclaireurs (pathinfders de la 22e Cie Indépendante) règlent leurs montres. L'aventure commence. (Photo IWM)
[/size][/size][/size] OpérationLe 6 Juin 1944 , les paras Canadiens sautent avec la 6ème Division Britannique en Normandie entre l'Orne et Dives quelques heures avant l'arrivée des troupes d'assaut. Pour diverses raisons, dont les mauvaises conditions météorologiques et la faible visibilité, les parachutistes sont éparpillés, parfois à des distances assez grandes du point de chute prévu.En Juillet et Aout , ils combattent dans les bois de Bavent et avancent vers l'estuaire de la Seine.Ils coupent les ponts sur la Dives et la Divette à Varaville et à Robehomme, ils protègent le flanc gauche du 9e Bataillon de parachutistes [9th Parachute Battalion] lors de leur assaut sur la batterie allemande de Merville et ils prennent une position stratégique à une croisée de chemins à Le Mesnil. Par la suite, le bataillon canadien participe aux opérations au sol lors de la consolidation de la tête de pont et de l'avancée des troupes alliées vers la Seine. Le 7 septembre 1944, ils quittent la Normandie pour retourner à leur camp d'entraînement de Bulford.Du 20 Décembre 1944 au 18 Janvier 1945 ils participent a la bataille des Ardennes le commandement leur confie la tâche de maintenir une position alliée près de Roermond (Pays-Bas) sur la Meuse.Le 23 , le bataillon prend part a l'opération Varsity (franchissement du Rhin) , regroupée sous le XVIII Corps aéroporté américain, une importante force de parachutistes et de planeurs doit prendre et tenir une région boisée qui domine le secteur où le gros des forces alliées passera le Rhin.Ils doivent ainsi empêcher l'artillerie allemande de stopper leur passage, tout en arrêtant les renforts ennemis qui pourraient venir de l'est. les Allemands défendent âprement le territoire et malgré un courage indéfectible, le 1er Bataillon subit des pertes importantes.Stèle à Gonneville-sur-Mer Ila reçoivent l'ordre d'avancer sur les plaines du nord de l'Allemagne, vers la mer Baltique, avec la 2e Armée britannique.les Allemands n'opposent guère de résistance et se rendent souvent sans opposition.L'objectif est Wismar, sur la côte baltique, qu'il faut atteindre avant les Russes. Les Canadiens, sous le commandement du Lieutenant-Colonel Fraser Eadie, entrent à Wismar le 2 mai 1945, quelques heures seulement avant l'armée russe avec laquelle ils établissent contact. Six jours plus tard, l'Armistice est signé.Parachutistes du 1er Bataillon sur le dessus d'un char Churchill : Soldats E.D. Aziz, P.G. Mulroy, Sergent G.H. Jickels, Soldats L.O. Fuson, J. Humeniuk, G.M. Brown, R.H. Carlton. Greven (Allemagne), 5 avril 1945 (ou 31 mars 1945). Première unité Canadienne rapatriée , le bataillon débarque a Halifax le 21 Juin 1945 sa dissolution est effective le 30 Septembre 1954.Les batailles d'honneur du BataillonNormandy landings | Dives Crossing | North West Europe | Rhine | Auteur Eric _________________ Salutations amicales Didier «Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit: à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit.»NAPOLEON
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