DGM 2 : vos réactions

Hannibal a écrit:

Celà étant dit, je m'étonne que personne, à part Alexderome n'ai réagi à cet article de Jean-Pierre Risgalla qui va pourtant à l'encontre des idées reçues et propagées par les am... camarades de Lacroix-Riz !
L'Algérie reprend à l'occasion du cinquantenaire de son indépendance, la légende des 45.000 morts et des fours à chaux sans être contredite par nos historiens "accrédités" comme Stora bien sur, mais aussi par les représentants officiels de notre Etat.

Notre magazine est un espace de liberté d'expression qui par conséquent accueille aussi bien Lacroix-Riz que JP Risgalla.

C'est bien ce que nous appréçions Daniel ! C'est tout à ton honneur et à celui de l'Histoire. Merci !

Alexderome a écrit:

Pour en revenir sur l'influence d'Hitler sur Staline, ce qui est sûr, c'est que la disparition du général Toukhatchevski arrangeait les Allemands, c'était un des généraux les plus capables et aussi pour Staline qui voyait des complots partout et surtout craignait ses généraux, capables de le renverser.
ALEX

Il n'y a pas que Toukhatchevski ! Il y a la vaste purge stalinienne dans les corps des officiers généraux de l'armée rouge qui faillit amener la prise de Moscou par les Allemands à l'issue de Barbarossa. Comme Hitler avec les SA de Rôhm, Staline et plus tard ses successeurs voyait des complots partout. Je crois que c'est le prix à payer des régimes de dictature totalitaire.

Bonjour,

Hannibal a écrit:

Il n'y a pas que Toukhatchevski ! Il y a la vaste purge stalinienne dans les corps des officiers généraux de l'armée rouge qui faillit amener la prise de Moscou par les Allemands à l'issue de Barbarossa. Comme Hitler avec les SA de Rôhm, Staline et plus tard ses successeurs voyait des complots partout. Je crois que c'est le prix à payer des régimes de dictature totalitaire.

Attention, si Staline voyait effectivement des complots partout, ce n’était pas le cas de Hitler.
L'affaire de la nuit des longs-couteaux est une habile manipulation du Führer :

Citation :

Une autre manipulation hitlérienne de haut niveau suivit : La nuit des longs couteaux. En assassinant Roehm et quelques autres cadres de la SA en juin 1934, Hitler rassure l’armée et s'engage, apparemment, à lui laisser l’exclusivité des armes. Les officiers jubilent (Ils ne sentent pas venir la Waffen-SS). Ils jubilent tant qu'ils font semblant de ne pas remarquer que les généraux von Schleicher et von Bredow, qui avaient eu le malheur de s'opposer à Hitler avant la prise du pouvoir, sont également assassinés. Personne ne proteste au sujet de ces meurtres de collègues. Le petit doigt est dans l'engrenage nazi. L’armée pense avoir ainsi renforcé son indépendance et son exclusivité des armes alors que, en fait, elle vient de se compromettre en acceptant que soient assassinés des Allemands, dont des militaires, sans aucun jugement et ce pour des raisons uniquement politiques.

Source : La nazification de la Wehrmacht, un papelard de votre serviteur publié dans le magazine Champs de bataille no.27 en 2009.